A Nesmy, petite ville de Vendée, une ancienne carrière de glaise a servi de dépôt d’immondices et de déchets industriels. durant une trentaine d’année. Au cours de la période d’exploitation, les riverains ont pu observer des arrivages de bidons intrigants. En 1981, alors que la réglementation a évoluée et que le traitement des déchets industriels dangereux est théoriquement effectué hors département, une dénonciation provoque un contrôle qui permet de révéler la présence d’une dizaine de fûts de déchets toxiques, interdits sur ce site. Ils ont théoriquement été enlevés mais combien d’autres ont été enfouis ?
L’exploitant du site était aussi chargé de l’élimination des déchets industriels des plus grosses entreprises de Vendée.
La ville de Nesmy a acheté et fini d’exploiter le site.
Des riverains s’inquiètent... d’autant que des fuites peuvent être observées et que des jus colorés et huileux suintent dans tout le vallon de la Bretaudière, vers l’ancienne commune de Chaillé sous les Ormeaux (désormais Rives de l’Yon), polluant les 2 ruisseaux qui alimentent l’étang de la Bretaudière pour finir dans l’Yon qui coule quelques centaines de mètres plus bas.
De l’autre côté de la crête, les hameaux de la Vergne et de la Fontaine semblent aussi touchés. Le ruisseau de la Vergne se jette dans le Graon dont les eaux sont utilisées pour l’alimentation en eau potable...
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16 janvier 2014
Début 2011, Mr Pineau, habitant du hameau de la Bretaudière récemment installé découvre l’existence de cette ancienne décharge et entend parler des ces arrivages de bidons.
Il interroge ses plus proches voisins qui lui confirment avoir eux-même vu des bidons à des emplacements différents et à des dates éloignées. Les autres riverains interrogés, présents durant la période d’exploitation de la décharge, confirment tous avoir vu des fûts. Un permanent était employé sur le site. Celui-ci côtoyait certains (...)
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16 janvier 2014
BASIAS est une base de données établie sur demande de l’ETAT. C’est un inventaire historique d’anciens sites industriels réalisé par le BRGM en partenariat avec l’Agence de l’Eau Loire_Bretagne, le Conseil Général de Vendée et l’ADEME. En bref, c’est une liste des sites potentiellement pollués. La décharge du Grand Bois figure bien dans BASIAS sous le code 8503108 (Vendée - Nesmy). Voir la fiche...
Cependant les renseignements qui y figurent apparaissent incomplets voire faux.
En effet cette fiche indique (...)
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18 mars 2013
La pluviométrie particulièrement importante de l’hiver 2013 a permis d’observer les écoulements de surface aux abords de l’ancienne décharge.
Les eaux arrivant sur la décharge sont constituées des eaux de pluie tombant directement sur celle-ci mais aussi d’une partie des eaux tombant sur la crête, au nord du site vers lequel elles s’écoulent et où elles s’infiltrent.
Le long du site remblayé, on peut observer des écoulements de diverses apparences.
Sur une première zone (nord/est), les jus ou lixiviats (...)
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6 février 2013
Dans son courrier du 18 décembre 2012, la préfecture de Vendée laisser envisager la possibilité de faire intervenir l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie).
courrier de la Préfecture de Vendée du 18 décembre 2012
La préfecture de Vendée semble ignorer que la mairie de Nesmy est le dernier propriétaire et exploitant de la décharge puisqu’elle parle de site orphelin. Il est vrai que la fiche BASIAS ne mentionne pas l’identité du dernier propriétaire. Elle a demandé son avis sur (...)
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6 février 2013
S’il serait compliqué et couteux de "nettoyer" l’ancienne décharge du Grand Bois, il serait par contre simple pour l’administration de commander des analyses sur quelques puits ou points d’eau des villages de la Bretaudière et de la Vergne. Ceci permettrait de dresser un état des lieux de la pollution car un tel site ne peut pas avoir un impact nul sur l’environnement. Si des substances toxiques étaient décelées, on pourrait limiter les dégâts avec quelques recommandations aux riverains.
Le (...)
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