A Nesmy, petite ville de Vendée, une ancienne carrière de glaise a servi de dépôt d’immondices et de déchets industriels. durant une trentaine d’année. Au cours de la période d’exploitation, les riverains ont pu observer des arrivages de bidons intrigants. En 1981, alors que la réglementation a évoluée et que le traitement des déchets industriels dangereux est théoriquement effectué hors département, une dénonciation provoque un contrôle qui permet de révéler la présence d’une dizaine de fûts de déchets toxiques, interdits sur ce site. Ils ont théoriquement été enlevés mais combien d’autres ont été enfouis ?
L’exploitant du site était aussi chargé de l’élimination des déchets industriels des plus grosses entreprises de Vendée.
La ville de Nesmy a acheté et fini d’exploiter le site.
Des riverains s’inquiètent... d’autant que des fuites peuvent être observées et que des jus colorés et huileux suintent dans tout le vallon de la Bretaudière, vers l’ancienne commune de Chaillé sous les Ormeaux (désormais Rives de l’Yon), polluant les 2 ruisseaux qui alimentent l’étang de la Bretaudière pour finir dans l’Yon qui coule quelques centaines de mètres plus bas.
De l’autre côté de la crête, les hameaux de la Vergne et de la Fontaine semblent aussi touchés. Le ruisseau de la Vergne se jette dans le Graon dont les eaux sont utilisées pour l’alimentation en eau potable...
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28 mars 2016
Au pied de la digue du grand étang de la Bretaudière existe une zone où suintent en permanence des jus dont l’aspect rappelle ceux qu’on peut observer aux abords même de la décharge mais aussi sur toutes les zones intermédiaires.
Un fossé d’une quinzaine de mètres collecte les eaux souillées du pied de la digue de l’étang et les laisse s’échapper vers l’Yon qui coule en contrebas.
Ici, les écoulements sont visibles toute l’année. En temps normal, l’eau circule. Le courant de surface entraine les dépôts (...)
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16 mars 2016
La Vidange du grand étang de la Bretaudière a permis d’observer des suintements étranges émanant des couches de sable prisonnières de couches de glaise.
Zone 3 - En queue d’étang, le ruisseau qui a creusé les couches du fond nous permet d’observer la succession de couches de sable et d’argile. Au niveau d’une couche de sable et de graviers des suintements et écoulements présentent une curieuse similitude avec les jus observés un peu plus haut. On retrouve toujours cette couleur orangée et ce coté gras (...)
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16 mars 2016
Ce champ de blé que nous avions déjà remarqué précédemment (voir article : Lixiviats et écoulements de surface (suite) ) nous a permis de faire le lien entre la décharge et les effluents colorés et huileux que l’on retrouve dans tout le vallon de la Bretaudière. En pénétrant dans le champ, la plus grosse partie de ces jus est absorbée par le terrain, la couche labourée favorisant ce phénomène. On retrouve cependant du gras sur la pente, dès qu’un aplat favorise un peu la retenue des liquides. alors que la (...)
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11 mars 2016
Cette année, on peut observer des jus colorés et huileux dans les fossés du chemin qui longe l’ancienne décharge, ce qui n’est pas le cas tous les ans. Ces lixiviats sont collectés au nord-est du site par un semblant de fossé et sont directement évacués vers le champ qui est de l’autre coté du chemin.
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12 avril 2014
Les émanations suspectes, déjà constatées aux abords de l’ancienne décharge durant l’hiver 2013, ont de nouveau pu être observées cette année. Les jus de l’ancienne décharge Les jus de l’ancienne décharge circulent dans les fossés
Nous avons suivi les écoulements colorés que nous avions constatés du côté de la Bretaudière et avons pu observer leurs effets dévastateurs sur une parcelle de triticale pourtant résistant aux maladies.
Au grés des couches de sables et de glaise constituant le sous sol local, (...)
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13 février 2014
La pluviométrie des hivers 2013 et 2014 a permis de mettre en évidence des émanations gazeuses sur les bordures de l’ancienne décharge. Dans les fossés pleins d’eau, on peut par endroit, observer des remontées de bulles quasi permanentes. Le rythme élevé de remontée des bulles permet d’éliminer une origine liée à la décomposition des végétaux présents au fond des fossés.
Ces bulles révèlent plutôt des problème d’étanchéité de la décharge en dévoilant des failles ou trous qui permettent aux gazs de s’échapper. (...)
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2 février 2014
L’ancienne décharge du Grand Bois est située sur la crête séparant les bassins versants de l’Yon et du Graon, à proximité immédiate des hameaux de la Bretaudière et de la Vergne qu’elle surplombe.
Le site se présentait, à l’époque de son exploitation pour l’extraction de terre, comme un énorme trou d’une dizaine de mètres de profondeur. Durant une trentaine d’années, il a été comblé par des ordures ménagères et des déchets industriels. Les pratiques de l’époque peuvent laisser supposer que ces déchets étaient (...)
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1er février 2014
En 1973, la préfecture de Vendée autorise Mr Pierre Froger à ouvrir "un dépôt d’immondices et de déchets industriels" dans l’ancienne carrière du Grand Bois à Nesmy.
En 1976, une loi relative aux installations classées pour la protection de l’environnement modifie la règlementation en matière de traitement de déchets dangereux.
En 1981, la rumeur signalant des arrivages de bidons inquiétants incite un habitant de Chaillé-sous-les Ormeaux à alerter l’administration. Un contrôle est effectué. Celui-ci (...)
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1er février 2014
Au niveau des villages, de nombreux puits, lavoirs, trous d’eau ; sources et zones de suintements révèlent la présence de nappes phréatiques alimentées par les pluies qui tombent et s’infiltrent sur la colline. Si les puits ne sont plus utilisés pour l’alimentation humaine, bon nombre le restent pour les animaux d’élevage, pour l’arrosage des potagers mais aussi pour remplir la piscine des enfants ou faire tourner la machine à laver de la famille... La pollution des nappes phréatiques de surface (...)
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17 janvier 2014
Avant 1973, le site est exploité pour l’extraction de glaise destinée à la fabrication de tuiles et carreaux de terre cuite. En 1973, une autorisation d’exploiter est accordée à Mr Pierre Froger pour ouvrir dans une ancienne carrière de glaise, un dépot d’immondices et de déchets industriels - arrêté préfectoral du 2 novembre 1973. En 1981, alors que la réglementation a changé et sur dénonciation d’un habitant de Chaillé sous les Ormeaux, un contrôle est effectué et une dizaine de bidons de déchets (...)
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